18 avril 2006
FUNERAILLES
Des cheminées s'exhalaient des oraisons funèbres
Et le long mugissement du vent dans les plaintes
Semblable au violon d' un aveugle ensanglanté
Couvrait le doux son murmurant tel une plainte
De la pluie sur la lame glaciale en ton sein plantée
Sur la pierre larmoyante où ton corps reposait
Poussaient mollement quelques lierres gémissants
Et les spasmes frileux d' un amour que ton âme délaissait
S'en retournaient, désuets, un crucifix brandissant
Avril 1997
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